Pourquoi les para-athlètes n’avaient-ils pas le droit de se tatouer les anneaux olympiques ?

Le Comité international paralympique autorise enfin leurs athlètes, s’ils en ont un, à arborer leur tatouage des anneaux olympiques. Cette interdiction, qui était en vigueur depuis 2012, vient d’être levée. Explications.

Les tatouages des anneaux olympiques sont sacrés pour les athlètes qui reçoivent une médaille pendant des Jeux. Pourtant, les para-athlètes étaient contraints de masquer leurs tatouages olympiques depuis 2012, au risque de se voir subir des sanctions, pouvant aller jusqu’à la disqualification. C’est notamment ce qu’il s’est produit en 2016. Le nageur britannique, Josef Craig, a été exclu de la finale du 100 mètres des Championnats d'Europe de natation handisport à Funchal, au Portugal, à cause d’un tatouage sur sa poitrine représentant les anneaux olympiques.

Rebelote cinq ans plus tard, en 2021, lors des Jeux de Tokyo. C’est au tour du nageur américain Rudy Garcia-Tolson de se faire disqualifier des épreuves paralympiques. La raison est toujours la même : l’encre utilisée pour recouvrir temporairement son tatouage s’est malheureusement effacée, laissant apparaître les anneaux olympiques tatoués en haut de son dos. D’abord disqualifié, le nageur avait par la suite fait appel de cette décision, avec succès. « Nous estimons que nous ne devrions pas être traités différemment de nos coéquipiers olympiques », affirmait notamment le sportif dans un article de « NBC Sports » en 2016.

Ces deux situations ne se reproduiront désormais plus, puisque les Jeux paralympiques abandonnent (enfin) l’interdiction des tatouages d’anneaux olympiques et les sanctions encourues pour les athlètes qui en portaient. « Auparavant, les...

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