Pourquoi on se sent mieux quand on se réveille naturellement que quand le réveil sonne
Bien au chaud dans votre lit, vous êtes au beau milieu d'un rêve lorsque votre alarme sonne, résonne, frappe à vos tympans. Il est l'heure de vous lever, mais l'effet de cette sonnerie vous laissera dans les vapes toute la journée. À l'inverse, lorsque vous n'avez pas d'alarme, vous remarquez que vous vous réveillez comme une fleur, prêt à affronter tous les défis qui se présenteront à vous dans les prochaines vingt-quatre heures.
Beaucoup de personnes aimeraient allier ces deux caractéristiques, se réveiller comme une fleur avec un réveil. Mais pourquoi est-ce si compliqué? Dans un article de The Conversation, la neurologue et experte en médecine du sommeil Beth Malow explique la particularité du réveil et comment mieux gérer ce problème qui vous rend parfois grincheux pendant des heures. Prenez-en note, votre entourage vous remerciera.
Une nuit de sommeil est composée de plusieurs cycles. Un cycle, d'une durée de quatre-vingt-dix minutes en général, comporte lui-même trois principales phases: le sommeil lent léger, le sommeil lent profond et le sommeil paradoxal. L'endormissement et le sommeil lent léger amènent au sommeil lent profond. Ensuite, en fin de cycle, après un petit retour au sommeil lent léger, votre corps laisse place au sommeil paradoxal. C'est à ce moment que vous rêvez de tout et n'importe quoi.
Entraîner son cerveau à se réveiller
Ce cycle se répète tout au long de la nuit, environ quatre à six fois pour la majorité des personnes. Les deux sommeils lents (sommeil non-paradoxal) et le sommeil paradoxal sont tous les trois nécessaires pour que notre corps puisse se reposer (et pour qu'on se réveille de bonne humeur). Mais il est encore plus indispensable de respecter les cycles pour entretenir la santé de notre cerveau: nous avons besoin des deux stades du sommeil, non-paradoxal et paradoxal, afin de pouvoir apprendre et nous souvenir.
Lorsque vous vous…