Pourquoi le tarot de Marseille n’est pas marseillais

Méfiez-vous des apparences. Parfois, les intitulés nous mentent. Ni calanques, ni Pastis : les origines du tarot de Marseille ne sont pas celles que vous croyez.

C’est la star des rayons ésotérisme, la diva de la cartomancie. Non, il ne s’agit pas d’un tarot destiné à jouer des parties endiablées entre deux belottes mais bien de tirer les cartes côté divination ou connaissance de soi. Le tarot de Marseille est l’un des plus connus au monde et sans doute le plus prisé en Europe. Si les anglo saxons lui préfèrent le Rider Waite-Smith et ses illustrations art déco, en France, on reste encore attaché au tarot de Marseille. Mais voilà, ce dernier nous ment depuis le début : il n’a rien de marseillais. Enfin presque rien. Fini la cartomancie, ici, on prend plutôt les cartes côté cartographie pour revenir sur l’histoire de ce tarot.

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Tarot de Marseille : marseillais ou parisien ?

78 cartes, 22 arcanes majeures, quatre familles : les bâtons, les épées, les coupes et les deniers. Dans l’équation, on pourrait ajouter les nombreuses origines du tarot de Marseille. S’il avait un profil Tinder, on parie que sa bio dirait qu’il a « bourlingué ». Celui que vous connaissez actuellement est le tarot de Marseille édité par Grimaud en 1920. Lui-même est une réédition du tarot dessiné à Paris par Jean Noblet au 17e siècle, mais serait également passé entre les mains d’artistes lyonnais. Oui, ce jeu vous dirait sans doute au premier rendez-vous : « J’ai l’accent marseillais, je suis un peu de Lyon et de...

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