Poursuivis pour le harcèlement de Lucas, les 4 mineurs ont été relaxés

Le 7 janvier dernier, le jeune Lucas, 13 ans, se donnait la mort en laissant un mot d’adieu dans son journal intime. Un drame survenu à Golbey dans les Vosges, qui avait ému toute la France et relançait le débat du harcèlement scolaire. L’adolescent se serait suicidé après des moqueries répétées de ses camarades de collège, en raison de son homosexualité.

Suite à la dénonciation des faits par les proches de Lucas, deux filles et deux garçons ont été poursuivis pour « harcèlement ayant entraîné le suicide ». En juin 2023, ils ont été jugés coupables de harcèlement mais pas de la mort de Lucas. Ils ont fait appel de cette décision. Le 6 novembre, la Cour d’appel de Nancy a finalement tranché : les quatre mineurs ont été relaxés.

“Absence d'éléments qui caractériseraient le harcèlement”

Dans sa décision, examinée par l'AFP, la Cour a noté "l'absence d'effet démontré" des déclarations litigieuses tenues par les quatre accusés "sur la santé mentale de Lucas", ainsi que l'absence de "lien de causalité" entre ces propos et le suicide. Cependant, elle a souligné que les propos tenus par les accusés entre le 1er septembre 2022 et le début d'octobre 2022 demeuraient "odieux".

"Nous étions sur un débat purement juridique : il y a absence d'éléments qui caractériseraient le harcèlement. C'est...

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