Pré-éclampsie : quelles sont les causes et quels sont les symptômes qui doivent alerter ?

La pré-éclampsie (également appelée "toxémie gravidique)" peut constituer une complication grave survenant pendant la grossesse et nécessitant une prise en charge rapide et adaptée. Résultant d'un dysfonctionnement du placenta, cette pathologie peut avoir d'importantes conséquences sur la mère et le fœtus.

La pré-éclampsie est une maladie gravidique (elle était d'ailleurs précédemment appelée "toxémie gravidique"), c'est-à-dire qu'elle ne survient qu'au cours de la grossesse.

Caractérisée par l'association d'une hypertension artérielle et de protéines dans les urines, la pré-éclampsie touche près de 1 à 2 % des femmes enceintes en France, et survient au cours de la première grossesse dans 70 à 75 % des cas (Assurance maladie).

Loin d'être anodine, la pré-éclampsie peut constituer une complication grave de grossesse à l'origine d'un tiers des grandes prématurités. C'est également la deuxième cause de décès maternels sur le territoire français, soit une vingtaine de décès par an (Institut national de la santé et de la recherche médicale – Inserm). Si, dans la majorité des cas, la prise en charge adaptée du syndrome permet d'en limiter les conséquences, des formes sévères se produisent dans 1 cas sur 10 environ. Il s’agit de :

Dans la plupart des cas, les signes cliniques de la pré-éclampsie surviennent après 20 semaines, soit au cours de la seconde moitié de la grossesse. Mais ceux-ci peuvent également se produire dans un délai moyen de 4 semaines après la naissance. La pré-éclampsie (...)

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