Le président du CNC Dominique Boutonnat condamné à 3 ans de prison pour agression sexuelle sur son filleul

La décision annoncée ce vendredi 28 janvier a engendré la démission de l’homme à la tête du cinéma français.

Le président du Centre national du cinéma (CNC), Dominique Boutonnat, a été condamné ce vendredi 28 juin par le tribunal correctionnel de Nanterre à trois ans de prison dont un an ferme pour avoir agressé sexuellement son filleul en août 2020. Sa démission a été annoncée à la suite de cette décision.

Dans son jugement, le tribunal a considéré la « version du plaignant plus crédible » que celle du patron du CNC, qui a exercé toujours selon cette instance « un véritable ascendant » sur son filleul. Dominique Boutonnat a également écopé d'une interdiction de contact pendant trois ans avec la victime.

« Abus d’autorité »

Dans un courriel envoyé par le secrétariat de la présidence du CNC juste après le jugement, M. Boutonnat a tenu « à réaffirmer son innocence quant aux faits qui (lui) sont imputés ». Ce dernier a annoncé interjeter appel de cette décision et démissionner dans le même temps du puissant Centre.

« Cette affaire est la parfaite démonstration de ce qu'est une agression sexuelle », a estimé pour sa part Me Caroline Toby, avocate de la victime. « L'abus d'autorité et la notion d'emprise ont été reconnus par la justice », a-t-elle encore réagi.

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Lors de l'audience du 14 juin, le parquet avait requis trois ans d'emprisonnement avec sursis contre M. Boutonnat, 54 ans. « On est allé très près de quelque...

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