Présidentielle : L'eurodéputée RN Maxette Pirbakas rejoint à son tour Eric Zemmour

L'eurodéputée RN Maxette Pirbakas, élue de Guadeloupe, imite les eurodéputés Jérôme Rivière et Gilbert Collard ou l'ancien identitaire Damien Rieu, transfuges du parti de Marine Le Pen, en rejoignant la candidature à la présidentielle d'Eric Zemmour.

L'eurodéputée RN Maxette Pirbakas, élue de Guadeloupe, a à son tour annoncé son ralliement à Eric Zemmour mardi soir dans Le Figaro, en pleine guerre fratricide à l'extrême droite à l'approche de la présidentielle.

Eric Zemmour, "c'est quelqu'un qui n'est pas politicien. Je me retrouve en lui. Il est à l'écoute, il ne prétend pas parler à la place des Ultramarins", estime l'élue guadeloupéenne, âgée de 46 ans.

Des remous ont également eu lieu chez les élus RN de Paca, depuis que Sophie Grech, conseillère régionale et élue municipale des quartiers nord de Marseille, a annoncé donner son parrainage au candidat Reconquête! plutôt qu'à Marine Le Pen.

Stéphane Ravier a nié formellement tout départ imminent dans le camp Zemmour

Elle a été tancée par Thierry Mariani dans un tweet: "comme les 39 élus au Conseil Régional sur la liste que je conduisais en PACA, elle avait signé un engagement sur l'honneur de parrainer Marine Le Pen. Étonnant cette conception de l'honneur qui ne dure que 8 mois".

Le sénateur RN des Bouches-du-Rhône et conseiller municipal, Stéphane Ravier, a préféré temporiser: "Après les événements d'hier, je réunis ce soir les élus de mon groupe municipal où tous les patriotes marseillais ont leur place. Sophie Grech, comme les autres, peut compter sur mon amitié. Le rassemblement contre le macronisme se fera par la discussion".

En revanche, Stéphane Ravier a nié formellement tout départ imminent dans le camp Zemmour: "il n'en est pas question une seule seconde", a insisté son entourage, interrogé par l'AFP. "Stéphane n'est pas sur le départ. A défaut de partager le départ de Sophie Grech, il la comprend. Depuis le début il dit qu'il faut arrêter de s'envoyer des pavés car chacun aura besoin de l'autre au second(...)


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