La première présidente élue du Mexique a un but : lutter contre le machisme et les violences faites aux femmes

La première présidente élue du Mexique a un but : lutter contre le machisme et les violences faites aux femmes
La présidente élue du Mexique Claudia Sheinbaum (C) et la candidate à la mairie de Mexico Clara Brugada (G), célèbrent la victoire à la présidentielle, à Mexico le 3 juin 2024 - AFP, CARL DE SOUZA
La première présidente élue du Mexique a un but : lutter contre le machisme et les violences faites aux femmes La présidente élue du Mexique Claudia Sheinbaum (C) et la candidate à la mairie de Mexico Clara Brugada (G), célèbrent la victoire à la présidentielle, à Mexico le 3 juin 2024 - AFP, CARL DE SOUZA

"Le Mexique ne s'écrit plus avec le M de machisme", avait lancé il y a un an Claudia Sheinbaum, élue dimanche première présidente dans l'histoire d'un pays où neuf à dix...

"Le Mexique ne s'écrit plus avec le M de machisme", avait lancé il y a un an Claudia Sheinbaum, élue dimanche première présidente dans l'histoire d'un pays où neuf à dix femmes sont tuées chaque jour selon l'ONU.

Mme Sheibaum est désormais attendue par les Mexicaines sur le terrain de la lutte contre les violences envers les femmes.

Pendant sa campagne, l'ex-maire de Mexico a rappelé qu'il y a à peine 20 ans, un autre président, Vicente Fox (droite, 2000-2006) avait traité les femmes de "machines à laver sur pattes".

"Jamais plus" on ne dira aux Mexicaines "tu es encore plus belle quand tu te tais!", a promis Claudia Sheinbaum.

La scientifique âgée de 61 ans prendra le 1er octobre le relais de son mentor en politique, le président de gauche sortant Andres Manuel Lopez Obrador.

M. Lopez Obrador a entretenu des relations tendues avec les féministes sur la question de l'avortement, finalement dépénalisée par la Cour suprême et non par son gouvernement.

Avant l'élection de Mme Sheinbaum, d'autres femmes occupaient déjà au Mexique des hautes responsabilités comme la gouverneure de la Banque centrale, Victoria Rodríguez Ceja, la présidente de la Cour suprême, Norma Pina, et la présidente de l'Institut national électoral (INE), Guadalupe Taddei.

A l'élection présidentielle, l'opposition était représentée par une autre femme, l'ex-sénatrice de centre droit Xochitl Galvez.

Cas rare dans le monde, les femmes étaient également...

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