Première en France : une femme atteinte du VIH serait en rémission après une greffe de moelle osseuse
Selon un communiqué de presse des hôpitaux universitaires de Marseille, la femme de 60 ans, atteinte du VIH (virus d’immunodéficience humaine), était prise en charge par l’Hôpital Sainte-Marguerite à Marseille pour une allogreffe de moelle osseuse. Trois ans après son opération et plusieurs tests, les médecins ont découvert qu’elle serait potentiellement guérie, plusieurs années après son diagnostic.
Une femme diagnostiquée en 1999
Selon les informations communiquées par l’établissement hospitalier, la patiente avait été diagnostiquée séropositive en 1999 et « immédiatement traitée par antirétroviraux ». « Ce n’est qu’à partir de 2010 que son traitement se montre véritablement efficace, avec une charge virale devenue « indétectable », c’est-à-dire contrôlée par le traitement », peut-on lire.
Une allogreffe de moelle osseuse
Dix ans plus tard, en février 2020, elle est prise en charge au sein des Hôpitaux publics de Marseille suite au diagnostic d’une leucémie myéloïde aigue, un cancer du sang attaquant la moelle épinière. Quelques mois plus tard, en juillet, elle bénéficie d’une allogreffe de moelle osseuse. Dans le communiqué, les médecins expliquent que ce donneur « présentait une mutation génétique rare » (Delta 32) sur le gène CCR5. « Les rares personnes dans le monde ayant cette mutation génétique sur les deux allèles du gène...