Un premier féminicide compatibilisé en 2025 : les aveux déroutants du meurtrier
L’année 2024 vient à peine de s’achever mais un premier féminicide vient brutalement mettre fin aux festivités. Dans la nuit du mardi 31 décembre au mercredi 1er janvier, alors que la France célébrait dans la joie et la bonne humeur le passage à l’an 2025, une femme d’une cinquantaine d’années a perdu la vie dans d’atroces circonstances à Hautmont, près de Maubeuge, dans le Nord. C’est son conjoint qui l’a battue à mort alors qu’ils se disputaient au sujet d’un adultère. Vers trois heures du matin, l’homme responsable de l’agression fatale a décidé d’appeler la police pour signaler les faits.
Il a ainsi expliqué aux autorités avoir "fait une bêtise", avouant ainsi son meurtre. Les forces de l’ordre sont ensuite arrivées chez lui et ont découvert le corps de la victime, couvert d’ecchymoses témoignant de la violence des coups subis. L’homme a été placé en garde à vue. Au micro de France 3, le maire d’Hautmont, Stéphane Wilmotte, a fait part de sa stupeur en apprenant la terrible nouvelle. "C’est un drame. On pense aux proches et à toute la famille de la victime. On leur adresse toutes nos pensées", a-t-il déclaré, avant d’ajouter, le cœur serré : "On est sous le choc. Un féminicide, c’est grave. Malheureusement, ça arrive trop souvent. Il faut mener un combat contre ce genre de drame."
De son côté, Aurore Bergé, ministre chargée de l’Égalité femmes-hommes, a rendu hommage à cette victime de 51 ans, sur son compte X, en précisant qu’elle s’appelait Isabelle et qu’elle était la mère (...)
