Le prince Harry a été traité « moins favorablement que les autres membres de la famille royale » pour sa sécurité

Le prince Harry a été traité « moins favorablement que les autres membres de la famille royale » pour sa sécurité

Les avocats du prince Harry ont affirmé qu'il avait été traité « moins favorablement » que les autres membres de la famille royale britannique en matière de protection policière.

L'audience du duc de Sussex devant la Haute Cour de Londres a débuté mardi (5 déc. 23). L'époux de Meghan Markle a en effet intenté une action en justice contre le ministère de l'Intérieur du Royaume-Uni suite à une décision de réduire sa protection personnelle après qu'il a cessé d'être un membre actif de la famille royale.

Dans une soumission écrite, son avocat, Shaheed Fatima KC, a soutenu que le prince de 39 ans devrait bénéficier de « la sécurité de l'État à la lumière des menaces/risques auxquels il est confronté », ajoutant qu'il a « été traité de manière injustifiée moins favorablement que les autres ».

Le niveau de sécurité d'État assuré pour Harry dépend désormais du risque perçu lors de ses visites au Royaume-Uni, suite à une décision prise par le Comité exécutif pour la protection de la royauté et des personnalités publiques (Ravec). Ses avocats ont fait valoir qu'il n'avait pas été traité de la même manière que les autres et qu'il y avait eu un manque de transparence concernant la décision.

La soumission, qui a été largement modifiée avant publication, indiquait également : « Le Ravec aurait dû considérer "l'impact" qu'aurait une attaque réussie contre le plaignant, en gardant à l'esprit son statut, ses antécédents et son profil au sein de la famille royale, dans laquelle il est né, et qu'il aura pour le reste de sa vie - ainsi que son travail caritatif et son service envers le public. »

Le prince Harry, qui vit aux États-Unis avec son épouse Meghan, duchesse de Sussex, et leurs deux jeunes enfants Archie et Lilibet, ne devrait pas assister à ces audiences devant la Haute Cour. L'avocat du fils du roi Charles III a ouvert le procès en affirmant que le droit à la sécurité et à la sûreté d'une personne « ne saurait être d'une plus haute importance ».

La majeure partie de l'affaire sera entendue à huis clos et devrait durer trois jours, une décision étant attendue à une date ultérieure.