Pris à partie dans le métro, Jacques Cardoze tient pour responsable Jean-Michel Aphatie et au final LFI
Jacques Cardoze s'est quelque peu emmêlé les pinceaux ce week-end.
« Agressé » par un hurluberlu lors d'un trajet en métro jeudi dernier (30 mai 24) sur la ligne 9, le chroniqueur de TPMP s'est insurgé tous azimuts contre l'influence de Jean-Michel Aphatie tout d'abord, puis des membres de La France Insoumise.
Un élan de paranoïa qui s'explique sans doute par le traumatisme provoqué par cette altercation que le journaliste a raconté dans une suite de tweets dimanche (2 juin 24).
« Un homme menaçant, les yeux exorbités » l'aurait poursuivi dans la rame de métro avant de le « coincer contre une banquette » pour l'entretenir d'un sujet de la plus haute importance. D'après cet homme, qui n'avait semble-t-il pas choisi Jacques Cardoze au hasard, ce dernier devait prendre conscience que l'Assemblée nationale française était « tenue par les sionistes ». Il en voulait pour preuve le pins du drapeau israélien porté par Yaël Braun-Pivet, actuelle présidente de l'Assemblée, dans l'hémicycle trois jours après l'attaque du 7 octobre perpétrée par le Hamas contre Israël.
Mais ce n'est pas tout, puisque ce complotiste un tantinet envahissant disait, toujours d'après Jacques Cardoze, tenir cette preuve d'une chronique de Jean-Michel Aphatie dans Quotidien traitant précisément de ce sujet et soutenant que Yaël Braun-Pivet devrait peut-être être sanctionnée au même titre que Sébastien Delogu, ce député LFI qui a brandi un drapeau de la Palestine à l'Assemblée au lendemain de la frappe sur un camp de réfugiés à Rafah.
Petit hic, si cette chronique existe bel et bien, elle n'a été diffusée que le vendredi, donc le lendemain de l'altercation. Qu'à cela ne tienne, mis face à cette troublante faille spatio-temporelle, Jacques Cardoze a embrayé en pointant du doigt l'influence de LFI, et plus particulièrement du militant Ilan Gabet, auteur d'une pétition appelant à une sanction envers Yaël Braun-Pivet.
Course poursuite dans le métro, voyage dans le temps, complot sioniste, le scénario de Jacques Cardoze est peut-être embrouillé, ce que l'on peut comprendre après une agression, mais il a le mérite d'avoir égaillé le week-end de quelques internautes. L'un d'entre eux a d'ailleurs posté l'affiche de la série Demain à la Une, et un autre un gif du logo de Netflix.
