Le procès de la mère d’Amandine, jugée pour avoir affamé sa fille jusqu’à la mort, s’ouvre à Montpellier

La cour d'assises de l'Hérault, à Montpellier.

Accusée d'avoir affamé jusqu'à la mort sa fille de 13 ans, Sandrine P., 54 ans, et son compagnon comparaissent ce lundi 20 janvier aux assises de Montpellier. La mère de famille encourt la réclusion à perpétuité.

Le jour de sa mort, d’un arrêt cardiaque, le 6 août 2020, Amandine, 13 ans, ne pesait que 28 kg pour 1,55 m. Les conséquences d'un état « cachectique », un amaigrissement extrême, associé à une septicémie et à un possible syndrome de renutrition inappropriée, selon le rapport des médecins légistes. Le procès de sa mère et de son beau-père s’ouvre ce lundi 20 janvier devant les assises de l'Hérault, à Montpellier.

En détention provisoire depuis mai 2021, la mère d'Amandine, Sandrine P., doit répondre d’« actes de torture ou de barbarie ayant entraîné la mort sans intention de la donner », en l'espèce de l'avoir notamment « affamé ». Cette ancienne serveuse, mère de huit enfants nés de trois unions et âgée de 54 ans, doit en outre répondre de violences volontaires sur Amandine au cours des six précédentes années.

Son compagnon depuis 2016, Jean-Michel C., 49 ans, est jugé à ses côtés et risque quant à lui 30 ans de réclusion pour avoir « privé de soins ou d'aliments » sa belle-fille et n'avoir rien fait pour la « sauver d'une mort certaine », selon l'ordonnance de mise en accusation consultée par l'AFP.

« Processus d’affamement »

Entendue le lendemain de la mort d’Amandine, Sandrine P. avait expliqué que l’adolescente souffrait de troubles alimentaires, ce que personne n'a confirmé, et que la veille elle n'aurait accepté que d'avaler un morceau de sucre, un peu de compote et une boisson hyperprotéinée, avant...

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