Procès du chauffeur de bus tué à Bayonne en 2020 : la colère de son épouse, qui affirme qu’il s’agissait d’un meurtre

"Sans justice, il n’y aura pas de deuil". C’est ce qu’a déclaré Véronique Monguillot lors de l’ouverture du procès des deux individus qui ont roué son mari de coups, ainsi que de leur complice, entraînant ainsi sa mort. Les trois individus comparaissent aux assises de Pau à partir de vendredi 15 septembre 2023 pour les faits qui se sont déroulés le 5 juillet 2020. Deux d’entre eux sont accusés de "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner", tandis que le troisième comparait pour complicité. Pour la veuve de Philippe Monguillot, la qualification retenue ne correspond pas à la réalité des faits. Au micro d’Europe 1 le 15 septembre 2023, Véronique Monguillot a dit sa colère : "Il y a quand même des mots qui ont été employés : 'On va te démonter, on va te finir'. Il y a des témoignages. Et c’est ce qu’il s’est passé, l’individu est revenu pour le finir avec l’ultime coup qui n’a fait qu’aggraver ce qu’il lui avait fait déjà au sol. Donc pour moi l’intention y est, c’est ça que je n’arrive pas à comprendre". Pour elle, aucun doute possible : il s’agit d’un meurtre.

Le 5 juillet 2020, aux alentours de 19h, une dispute éclate entre Philippe Monguillot et deux hommes âgés d’environ 20 ans. Selon les nombreux témoignages, le chauffeur a arrêté son bus et s’est rendu auprès des deux passagers pour leur demander de sortir, car ils étaient dépourvus de masque sanitaire. Là, une dispute éclate et engage une bagarre entre les trois hommes, qui dure un peu moins (...)

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