En procès civil pour fraudes à New York, Trump dénonce un « simulacre » de justice

Donald Trump, jugé avec deux de ses fils pour avoir surévalué leur patrimoine immobilier de milliards de dollars dans les années 2010, s’en est pris lundi à un « simulacre » de justice, en attaquant une procureure selon lui « raciste » et « corrompue » et un magistrat « voyou ».

Toujours favori dans les sondages du camp républicain pour la présidentielle américaine de 2024, Donald Trump joue gros lors de ce procès civil. Il risque de perdre le contrôle de son empire économique, en plus de pénalités financières pouvant atteindre 250 millions de dollars.

Costume bleu marine et cravate bleu électrique, Donald Trump s’est montré virulent dès son arrivée à la cour suprême de l’État de New York, accusant devant une forêt de caméras la procureure générale qui a porté plainte contre lui, la magistrate afro-américaine Letitia James, d’être « raciste » et « corrompue », la qualifiant aussi de « spectacle d’horreur ».

Ce procès, l’un des premiers d’une longue série pour l’ex-président est un « simulacre » et une « ingérence électorale » pour l’empêcher de revenir à la Maison Blanche en 2024, a-t-il encore accusé, traitant aussi le juge qui préside les débats, Arthur Engoron, de « voyou ».

À l’intérieur de la salle d’audience, l’ancien président, 77 ans, a passé sa première journée assis, le visage fermé, ne s’exprimant qu’auprès de ses avocats. L’un de ses deux fils visés par la plainte, Eric Trump, s’est assis derrière lui au premier jour de ce procès qui s’annonce long et technique.

« Empire immobilier »

Donald Trump, Eric Trump et un autre de ses fils, Donald Trump Jr, sont visés, avec la Trump Organization, par une plainte au civil de Letitia James, la procureure...

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