Le procès de l'attentat de Magnanville s'ouvre ce lundi à Paris
Sept ans après l’assassinat à l’arme blanche d’un couple de policiers à leur domicile de Magnanville, dans les Yvelines, le procès de Mohamed Lamine Aberouz, complice présumé de l’assaillant, s’ouvre lundi devant la cour d’assises spéciale de Paris.
Sept ans se sont écoulés depuis la mort de Jean-Baptiste Salvaing, 42 ans commandant adjoint du commissariat des Mureaux et de sa compagne Jessica Schneider, 36 ans, agent administratif au commissariat de Mantes-la-Jolie. Les deux fonctionnaires de police avaient été tués à l’arme blanche, sous les yeux de leur fils, alors âgé de trois ans.
Larossi Abballa, l’assassin, était acquis à la cause de l’organisation État islamique (EI). Âgé de 25 ans, il avait été tué dans l’assaut du Raid, le 13 juin 2016. Avant de mourir, il avait revendiqué l’attaque au nom de l’EI, en direct sur les réseaux sociaux.
Trois hommes avaient été mis en examen après cet attentat qui a durablement choqué la police mais, au terme de l’instruction, un seul comparaîtra dans le box des accusés : Mohamed Lamine Aberouz, 30 ans. Il est poursuivi pour « complicité d’assassinat sur personne dépositaire de l’autorité publique », « association de malfaiteurs terroriste criminelle » et « complicité de séquestration » en relation avec une entreprise terroriste. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Pour l’accusation, Mohamed Lamine Aberouz a participé « à l’endoctrinement idéologique » de Larossi Abballa. C’est aussi lui qui a « désigné » à Larossi Abballa le couple de policiers « comme cible de l’attentat ».
Mohamed Lamine Aberouz « s’est rendu avec Larossi Abballa au domicile des victimes le soir des faits. Sur place, ils...
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