Procès de Mazan : cette expression féministe qu'emploie Sandrine Rousseau est nécessaire pour comprendre l'affaire Pélicot
"Merci aux hommes qui parlent, qui disent à quel point c'est inadmissible". Sur les ondes de franceinfo, Sandrine Rousseau s'est exprimée le procès de Mazan, ou "affaire Pélicot". Et a posé sur la table une expression nécessaire à connaître si l'on veut comprendre ce procès.
"On ne peut pas se contenter de soutenir Gisèle Pélicot !"
Sandrine Rousseau elle aussi a son mot à dire sur le procès des viols de Mazan, ou "affaire Pélicot".
Ses prises de position féministes régulières ne pouvaient l'amener qu'à une conclusion : ce à quoi nous assistons est historique. Ou en tout cas, doit le devenir : c'est l'heure d'une prise de conscience globale des violences sexuelles dans notre société. Face au calvaire de Gisèle Pélicot, qui au tribunal fait aujourd'hui face à son mari Dominique Pelicot, accusé d’avoir drogué son épouse afin de la violer et la faire violer par des dizaines d’inconnus, alors qu'elle était sous soumission chimique.
Les viols avaient lieu en grande partie au domicile du couple à Mazan. Le nombre d'agresseurs et violeurs est estimé à une cinquantaine, de toutes professions. "Mazan est une petite ville, et il a suffi de passer une annonce pour que cent hommes se disent prêts à aller violer une femme qui était dans un état de coma... Si certains ont refusé, aucun n’a dénoncé... ", déplore l'élue écologiste au micro de franceinfo soir, avant de l'affirmer haut et fort : "On ne pourra pas se contenter juste de cet soutien à Gisèle Pelicot, il va nous falloir interroger notre rapport entre les hommes et les femmes".
Mais comment ? En ayant conscience d'un phénomène, déjà...
Sandrine Rousseau s'exprime sur le procès de Mazan, Gisèle Pélicot, et partage son analyse...
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