Procès Samuel Paty : 8 accusés face à la justice, 4 ans après son assassinat

Quatre ans après le drame, le procès de huit adultes accusés d'avoir contribué à la campagne de haine contre Samuel Paty s’ouvre, ce lundi 4 novembre, à la cour d’assises spéciale de Paris. Un procès pour comprendre comment des mensonges et des vidéos sur les réseaux sociaux ont initié la mécanique meurtrière.

Quatre ans après l’assassinat de Samuel Paty, huit adultes comparaissent pour répondre des actes qui ont mené au drame : un procès pour comprendre comment la haine a pu tuer. La cour d’assises spéciale de Paris jugera à partir de ce lundi 4 novembre sept hommes et une femme, tous respectivement impliqués dans la campagne de haine et d’intimidation qui a précédé le crime perpétré par un jeune islamiste radical.

L'assaillant, Abdoullakh Anzorov, un jeune Russe de 18 ans d'origine tchétchène, bénéficiaire du statut de demandeur d'asile en France, sera le grand absent du procès qui s’ouvre : il a été tué par les forces de l’ordre peu après son acte.

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Un mensonge de collégienne à l’origine du drame

Tout commence par le mensonge d’une élève de 13 ans, qui accuse à tort le professeur de discrimination envers les musulmans. En cause : un cours sur la liberté d’expression, où des caricatures de « Charlie Hebdo » ont été montrées en classe. Mais, la réalité veut que la collégienne n’ait même pas assisté au cours en question.

Les réseaux sociaux aidant, le mensonge se propage à la vitesse de l’éclair car des adultes malveillants le relaient dans des vidéos. Leurs propos conduiront à la « mise à mort » du professeur, selon les mots du Parquet national antiterroriste (Pnat), et ce sont eux qui se...

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