Procès Le Scouarnec : la seule victime à témoigner publiquement pense comme Gisèle Pélicot que « la honte doit changer de camp »

Procès Le Scouarnec : la seule victime à témoigner publiquement pense comme Gisèle Pélicot que « la honte doit changer de camp »

À l’aube du procès de Joël Le Scouarnec, Amélie Lévêque-Merle, la seule des 299 victimes présumées à se dévoiler publiquement, témoigne publiquement de son calvaire. Dans une interview accordée à BFMTV, elle revient sur les séquelles du viol qu’elle affirme avoir subi en 1991 et sur la nécessité de voir son agression reconnue par la justice, pour refermer ce chapitre de sa vie.

Une parole précieuse à la veille du procès le plus retentissant de ces dernières années en matière de pédocriminalité. « Il faut que je sois reconnue comme victime, parce que sinon ça va être très difficile pour moi de me reconstruire », a affirmé Amélie Lévêque-Merle, la seule des 299 victimes de Joël Le Scouarnec à assumer de témoigner publiquement. Depuis plusieurs années, elle témoigne à visage découvert du viol qu’elle dit avoir subi en 1991, sur la table d’opération de l’ancien chirurgien Joël Le Scouarnec, dont le procès s’ouvre ce lundi 24 février à Vannes.

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L’ancien médecin est jugé pour avoir violé et agressé sexuellement 299 victimes entre 1989 et 2014. Ses actes ont été consignés dans des journaux intimes, permettant ainsi d’identifier ses victimes, dont les faits se seraient produits dans plusieurs établissements médicaux en Bretagne, en Loire-Atlantique, en Charente-Maritime et en Touraine. À la veille de ce procès hors-normes, Amélie Lévêque-Merle a accepté de partager son histoire dans une interview sur BFMTV diffusée ce dimanche 23 février.

« On doit faire changer la honte de camp »

Lors de cette prise de parole, elle est revenue sur les séquelles du viol dont elle se dit victime, et a expliqué sa décision de parler publiquement pour défendre la cause des violences faites...

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