Procès des viols de Mazan : le comportement abject des accusés au tribunal choque les journalistes et les témoins présents

Après des jours de questionnements et de spéculation à propos de son état de santé, Dominique Pélicot a finalement été entendu à la barre. Après plusieurs jours d'hospitalisation, la cour criminelle départementale du Vaucluse, où il est jugé depuis le début du mois dans le cadre de l'affaire des viols de Mazan, l'a en effet déclaré apte à témoigner. Ce mardi 17 septembre 2024, il s'est présenté dans le box des accusés et a livré sa version de l'affaire. L'accusé principal a rapidement déclaré reconnaître "les faits dans leur totalité". L'homme de 71 ans s'est même lui-même qualifié de "violeur". Il n'était pas seul, puisque le reste des accusés était également appelé à témoigner.

Pour que "la honte change de camp", Gisèle Pélicot, épouse et victime des sévices du principal accusé a choisi de rendre le procès publique. Les spécialistes, les journalistes et les curieux peuvent donc assister aux audiences, ou du moins entrer dans le tribunal pour la soutenir. Ce mardi 17 septembre, la photographe Anna Margueritat a utilisé son compte Instagram (repris par nos confrères de chez Marie Claire) pour partager quelques images et moments du procès. Dans une longue story, elle montre "plusieurs dizaines de personnes" attendant la sortie des accusés dans le hall du palais de justice d'Avignon. Toutes ensembles, elles créent ce que certains appellent la "haie de la honte". Si Gisèle Pélicot s'avance sous les applaudissements et les phrases de soutien du public, les accusés font, quant à eux, (...)

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