Procès des viols de Mazan : la diffusion des vidéos interdites à la presse, cachez ces viols que je ne saurais voir ?

Le président de la cour criminelle du Vaucluse a annoncé que leur visionnage des vidéos ne se ferait plus en présence de la presse. Cette décision soulève des tensions entre la nécessité d’un procès qui pourrait changer la société et la préservation de la dignité des débats.

Cachez ces viols que je ne saurais voir. Alors que la victime du procès de Mazan avait  la ferme intention de ne pas laisser ce procès se dérouler derrière des portes closes, le président de la cour criminelle du Vaucluse a annoncé, ce vendredi 20 septembre, que les visionnages des vidéos ne se feraient plus en présence de la presse. Elles seront projetées « dans la présence unique des seules parties au procès et de la cour », a déclaré le président. Une décision qui fait suite à la demande de l’avocat général qui souhaitait que le visionnage des photos et des vidéos « terribles, répétitives » concernent l’ensemble des accusés.

La violente confrontation à la réalité du viol

Des images, découlent en effet les preuves qui sont si rares habituellement dans ces affaires. « Sans ces éléments, il n’y aurait pas ce procès, car madame Pélicot ne se souvient de rien, a-t-il fait remarquer. Et quand bien même elle se serait souvenue de quelque chose, sa parole aurait été fermement discutée et remise en question. » Et de conclure : « Je ne voudrais pas que face à une demande de culpabilité, on puisse nous répondre : « Oui, mais nous n’avons pas vu les vidéos. » Une demande à laquelle la partie civile a entièrement souscrit, expliquant qu’« il est important de voir de quoi on parle ». Le conseil de Gisèle Pélicot, Me Barbonneau, a poursuivi en expliquant qu'« il serait effectivement opportun, au...

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