Votre proche âgé rencontre des difficultés pour conduire ? Les conseils d’une gériatre sur les solutions à envisager
En France, ni la loi, ni le code de la route, n'impose une limite d'âge pour prendre le volant. Et pourtant, la conduite chez les personnes âgées fait débat depuis de nombreuses années. Le sujet a été remis sur la table en 2023, avec une proposition de loi qui visait à mettre en place une visite médicale obligatoire et régulière pour les conducteurs âgés, finalement balayée d'un revers de main par le gouvernement.
Bien que conduire représente un instrument essentiel de l'autonomie, il est important d'être à l'affût des signes avant-coureurs qui peuvent prédire la nécessité d'arrêter. À l'occasion d'un entretien, une gériatre nous éclairait justement sur ces signaux qui doivent alerter, comme le déclin des fonctions exécutives. Mais alors que faire lorsqu'un proche âgé rencontre ses premières difficultés pour conduire ? Quelle réaction adopter ?
Il est important de veiller à la conduite de ses proches, et ce, quel que soit leur âge. Toutefois, au fil des années, observer le comportement d'un aîné alors qu'il conduit est particulièrement recommandé, comme le fait savoir la sécurité routière sur son site officiel. "Lorsqu'un membre de l'entourage se trouve dans la voiture, il peut se rendre compte que la personne qui conduit rencontre des difficultés en situation de conduite", explique Sylvie Bonin-Guillaume, professeure de gériatrie à l'APHM. L'experte recommande alors de "poser les bonnes questions au conducteur pour aborder le sujet sereinement".
La conduite étant précieuse pour (...)
