Procuration, tutelle, curatelle… Quelle mesure de protection pour une personne dépendante ?

Une jeune femme tient le bras d'une femme âgée

Procuration, tutelle, curatelle... Voici quatre pistes pour accompagner un proche dont les facultés sont diminuées et qui n'est plus capable de gérer seul l'ordinaire… et l'exceptionnel.

La procuration pour la vie courante

C'est l'option la plus simple à mettre en place et à utiliser au jour le jour pour protéger les intérêts d'un parent âgé. A compléter par des prélèvements automatiques pour régler les factures, les impôts et les abonnements. Elle peut porter sur un compte bancaire et/ou un livret d'épargne, sur la rédaction et le dépôt de documents administratifs, et être donnée à l'un des enfants, par exemple. En revanche, impossible de clôturer un PEL ou d'effectuer des retraits sur une assurance-vie.

  • Quand y recourir ?

Lorsque votre parent en ressent le besoin et/ou que son état de santé le nécessite, ponctuellement ou plus durablement (perte de la mobilité, de la vue…). Son usage est toutefois réservé à des personnes ayant encore toute leur capacité intellectuelle, et aux familles dans lesquelles la confiance et la concorde règnent.

  • Avantages

Sa rapidité et sa facilité d'utilisation.

  • Inconvénients

Un bénéficiaire de procuration mal intentionné peut détourner de l'argent. Mais le plus gros risque réside dans l'absence de protection de votre parent contre les abus. « En clair, s'il était victime d'un démarcheur à domicile indélicat, il serait difficile d'obtenir l'annulation de l'opération litigieuse », met en garde Anne-Marie Macé, membre du bureau de l'Association nationale des juges des contentieux de la protection.

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