Comment la profession de taxi joue sur le risque de décès par maladie d'Alzheimer

Être tout le temps sur les routes a de nombreux inconvénients, mais aussi des avantages. Taxi drivers, ambulanciers, facteurs et autres livreurs pourraient en effet tirer bénéfice de leur métier pour ce qui est de la maladie d’Alzheimer.

Moins de risque d’en mourir

C’est du moins ce qui ressort d’une nouvelle étude, parue récemment dans le British Medical Journal (Source 1). Des chercheurs du Massachusetts General Brigham (États-Unis) rapportent avoir observé que les métiers nécessitant un traitement fréquent de données spatiales, comme le fait d’être chauffeur de taxi, étaient associés à une diminution du taux de mortalité en cas de maladie d’Alzheimer. Autrement dit, ces métiers n’empêcheraient pas forcément de contracter ce type de démence, mais diminueraient le risque d’en mourir.

Précisons que si l’on ne meurt pas exactement de la maladie d’Alzheimer, on meurt généralement de ses complications, liées aux blessures ou aux chutes, ou à la difficulté à s’alimenter et s’hydrater (dénutrition, déshydratation), la cause de décès la plus fréquente étant la pneumonie d’aspiration, due à l’inhalation accidentelle de substances irritantes (suite à des vomissements ou une fausse route).

443 professions passées au crible

Les chercheurs ont ici passé au crible les données nationales sur les professions de personnes décédées entre le 1er janvier 2020 et le 31 décembre 2022, pour évaluer le risque de décès par maladie d’Alzheimer,...

Lire la suite