Les progestatifs causeraient des risques de tumeurs au cerveau, selon l’ANSM

Ils pourraient causer un risque de méningiome chez la femme: les progestatifs sont dans le viseur de l’agence nationale des médicaments.

Ce jeudi 2 mars, l’agence national des médicaments a alerté sur un risque lié à la prise de progestatifs chez la femme. Ces médicaments, utilisés pour traiter de nombreuses pathologies féminines mais également présents dans certaines pilules contraceptives pourraient causer des risques de méningiomes chez la femme, une forme de tumeur au cerveau. Il s’agit certes d’une forme de tumeur bénigne, car elle n’évolue pas en métastases mortelles, mais elle peut créer de lourds troubles neurologiques.

Les progestatifs sont utilisés pour traiter des maladies de la femme comme l’endométriose, les fibromes, les règles longues et/ou abondantes ou encore les troubles du cycle menstruel. Ils sont également prescrits dans le traitement substitutif hormonal, dans le cas de ménopause ou encore en obstétrique dans les cas d’infertilité ou d’avortements à répétition.

Depuis 2010, le risque de méningiome de trois progestatifs a été avéré: il s’agit d’Androcur, de Lutenyl et de Lutéran. Plus la dose prescrite est forte, plus les risques semblent élevés. Par ailleurs, il semblerait que d’autres progestatifs augmentent le risque de méningiome: médrogestone, progestérone, dydrogestérone ainsi que dienogest. L’ANSM a réuni un comité d’experts en janvier pour encadrer le risque de méningiome de ces traitements.

Dans le cas où la patiente serait déjà atteinte d’un méningiome, la prise de ces médicaments est fortement...

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