Projet de loi anti-fast fashion : qu’est-ce qui pourrait changer ?
Ce 14 mars, les députés examinent la proposition de loi du groupe Horizons qui vise à sanctionner les entreprises à l’origine de la commercialisation de la fast fashion. Concrètement, qu’est-ce que ça changerait pour nous ?
100 milliards, c’est le nombre de vêtements vendus chaque année à travers le monde. Une production vertigineuse et dévastatrice à laquelle chacun de nous contribue, à son échelle. Mais serait-ce la fin de nos achats déraisonnés de tee-shirts Aliexpress à 2 € ou de jeans Shein à 8,50 € ? C’est en tout cas la volonté du groupe politique Horizons (la majorité présidentielle) qui porte ce projet de loi dit « anti-fast fashion » auprès des députés de l’Assemblée Nationale ce jeudi 14 mars. La cible à abattre ? L’ensemble des enseignes et des e-shops comme Shein ou Temu qui proposent à la vente une quantité astronomique de vêtements de qualité médiocre. Shein, d’ailleurs, est nommée en préambule de la proposition de loi comme le rappelle « France Info » : « A la pointe de cette mode express, l'entreprise de prêt‑à‑porter chinoise référence en moyenne plus de 7 200 nouveaux modèles de vêtements par jour, et met à disposition des consommateurs plus de 470 000 produits différents, écrivent les députés Horizons. Shein propose ainsi 900 fois plus de produits qu'une enseigne française traditionnelle. » Entre conditions de travail déplorables, droits humains bafoués et catastrophe écologique… Le cas de la fast fashion alerte et notre manière de consommer la mode pourrait bien changer à l’issu du vote de cette loi.
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