Ces propos du maire de Mazan illustrent l’omniprésence de la culture du viol, même en plein procès
Dans un reportage de la BBC publiée le 10 septembre, Louis Bonnet, le maire de Mazan, affirme que l’affaire dit des viols de Mazan « aurait été bien pire » si Dominique Pelicot « avait tué sa femme ». Un discours qui illustre l’omniprésence de la culture du viol en France.
« Cela aurait été bien pire si [Dominique Pelicot] avait tué sa femme. Mais ce n’est pas ce qui s’est passé dans cette affaire », estime Louis Bonnet, le maire de Mazan, le 10 septembre dernier dans un reportage de la BBC, repéré par « La Dépêche ». Des propos qui soulignent l’omniprésence de la culture du viol, même en plein procès dit des viols de Mazan.
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Interrogé par la BBC, Louis Bonnet s’exprimait sur les conséquences de l’affaire sur sa commune de 6 400 habitants. « Ce qui s'est passé est très grave. Mais je ne vais pas dire que le village doit porter la mémoire d'un crime qui dépasse les limites de l'acceptable », soulignait-il.
« Lorsque des enfants sont impliqués ou que des femmes sont tuées, c’est très grave car il n’y a pas de retour possible. Dans ce cas, la famille devra se reconstruire. Ce sera difficile. Mais ils ne sont pas morts, donc ils peuvent encore le faire », poursuivait-il. Sur X, la Fondation des Femmes réagit : « Si la culture du viol pouvait parler, elle prendrait la voix du maire de #Mazan ».
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