Propos sexistes, mains baladeuses : l’urgentiste Patrick Pelloux mis en cause

« Prédateur sexuel », « harceleur »… Dans une interview accordée à « Paris Match », publiée mercredi 10 avril, la Pr Karine Lacombe accuse le très médiatique urgentiste Patrick Pelloux d’agissements problématiques envers les femmes. Elle dénonce un système « viril » et « sexué ».

Le milieu hospitalier est à son tour secoué par le mouvement #MeToo. Dans les colonnes de « Paris Match », mercredi 10 avril, l’infectiologue Karine Lacombe met en cause le célèbre urgentiste Patrick Pelloux. La cheffe des maladies infectieuses de l’hôpital Saint-Antoine à Paris avait déjà dénoncé « des actes qui seraient aujourd’hui qualifiés d’agressions sexuelles », dans une interview accordée au « Monde » en 2020, et évoqué « un urgentiste dont on sait qu’il est un prédateur sexuel », auprès de « Ouest-France » en 2023, sans jamais dévoiler l’identité de la personne en question. Quelques mois plus tard, elle confirme qu’il s’agit du très médiatique Patrick Pelloux. « Oui, c’est bien lui dont il s’agit. Je ne l’ai pas cité parce que je voulais montrer le système dans lequel se déroulaient les études de médecine, très viril, très sexué et l’universalité de la question », explique-t-elle à « Paris Match ».

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Un « comportement empreint de domination sexuelle »

La Pr Karine Lacombe revient sur l’épisode caniculaire de 2003, qu’elle a passé aux urgences de l’hôpital Saint-Antoine dans le 12e arrondissement de Paris, en tant que médecin de garde à l’époque. Elle évoque un « regard concupiscent » et « les mains baladeuses d’un des médecins seniors à la réputation de don Juan bien...

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