Comment protéger le laurier-rose d'une maladie qui risque de le toucher particulièrement cette année ?

Fragile, le laurier-rose ? Disons sensible. D'une part, face aux invasions d'insectes comme les cochenilles et les pucerons. Il l'est aussi vis-à-vis des maladies (pourriture grise, gale bactérienne…). Certains épisodes climatiques peuvent renforcer ce phénomène. C'est le cas des périodes de pluie prolongées et abondantes qui ont eu lieu en France en 2024. Nous avons connu "le 4e printemps le plus arrosé jamais enregistré", indique Météo France. Cela a même touché la Côte d'Azur.

S'il y a bien une chose que le laurier-rose n'apprécie pas, c'est l'excès d'humidité. C'est d'ailleurs pour cela qu'il se plaît tant dans les régions méditerranéennes : le climat y est très sec (habituellement, du moins). La conséquence ? Il peut se fragiliser et développer des maladies, même s'il est implanté sur sa terre d'origine (et plus encore ailleurs).

Conséquence : cette année, les lauriers roses risquent de souffrir gravement de cet excès d'humidité. L'eau et le froid sont des terrains très propices au développement d'une maladie courante chez cette plante : le chancre du laurier-rose (également connu sous le nom de maladie des taches foliaires). Avec 45 % de pluie en plus ce printemps 2024 (source Météo France), on peut donc craindre une augmentation significative des cas.

La première des choses est de diagnostiquer le plus vite possible la maladie ou d'anticiper son développement afin de l'empêcher. Les symptômes sont l'apparition de "taches brunes arrondies sur les feuilles, finissant par se (...)

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