Protections intimes : les fabricants devront détailler leur composition à partir d’avril prochain

Tampons, serviettes hygiéniques... Les fabricants des quelque 2,8 milliards de produits de protection intime féminine vendus chaque année en France devront détailler leur composition sur l’emballage ou la notice d’utilisation à partir du 1er avril, a indiqué la Répression des fraudes (DGCCRF).

Cette demande de longue date de la part des associations de consommateurs devrait enfin se concrétiser : les fabricants de protections menstruelles vont devoir détailler la composition de leurs produits à partir du 01 avril 2024. Cette mesure a été annoncée par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes en ce début du mois de mars, l’organisme rappelant que les produits de protection intime sont considérés comme des produits de consommation courante. En effet, plus de 2,8 milliards de produits de protection intime, dont près de 2 millions de culottes menstruelles, sont vendus chaque année en France, sachant qu’une femme utilise entre 6 000 et 13 000 produits de protection intime jetables durant sa vie. L’information sur la composition et les bonnes pratiques d’utilisation des produits de protection intime est à ce titre essentielle pour la prévention du risque de syndrome de choc toxique menstruel. Comme l’affirme l’Inserm à ce sujet, ce dernier est lié à la présence d’une bactérie, Staphylococcus aureus ou staphylocoque doré, dans le microbiote vaginal de certaines femmes, productrice de la toxine TSST-1.

Néanmoins, la présence de cette bactérie ne suffit pas à elle-seule à expliquer le choc toxique puisqu’il faut par ailleurs que la femme porte une protection intravaginale (tampon, coupe menstruelle…) et qu’elle soit dépourvue d’anticorps capables de lutter contre la...

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