Vous aussi, vous vous êtes déjà dit « je suis stressé·e alors je me fais plaisir avec cet aliment » ? Mais savez-vous au moins pourquoi ? Réponse toute bête : parce qu’on associe tellement la nourriture à nos émotions que les deux semblent indissociables…

Pas besoin de s’appeler Sherlock pour savoir que quand on va mal, qu’on est triste et, fatigué·e, ou quand on est stressé·e, la nourriture sert souvent de refuge. Comme la professeure de psychologie à la Florida International University Leslie Frazier l’explique* « manger est un phénomène qui implique votre esprit, votre corps et l'environnement qui vous entoure ». L’assiette que nous consommons ne se résume donc pas à son unique contenu.

De plus, elle précise que l’intestin et le cerveau travaillent ensemble pour réguler les cycles de la faim. Du côté de l’intestin, il existe une « hormone de la faim » appelée ghréline qui est sécrétée quand il est vide, et tout au long du repas, d’autres hormones sont libérées jusqu’à ce que le cerveau envoie le signal de la fin « de la faim ». C’est le fameux message de satiété, que le cerveau met environ 20 minutes à envoyer après le début du repas. Si on mange trop vite, on ne reçoit pas ce signal, et on continue de manger sans arrêt, jusqu’à arriver à ce fameux état de « trop plein » qui peut entraîner lourdeurs et maux de ventre. Ce n’est pas top sur le papier, et ça l’est encore moins dans la réalité !

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Quel type de mangeur êtes-vous ?

Alimentation, émotions et environnement sont liés, mais dans les faits, comment cela se traduit-il exactement ? Pour la professeure, il existe quatre...

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