Les députés votent pour l'interdiction des puffs qui font un tabac chez les jeunes

Avec leur goût acidulé ou fruité, leur design coloré et leur coût accessible, les « puffs », des cigarettes électroniques jetables, font un tabac auprès des ados. Après avoir inquiété médecins et autorités sanitaires, l'Assemblée nationale a voté en faveur d'une proposition de loi, ce lundi 4 décembre, visant à les interdire.

L'Assemblée nationale souhaite acter l'interdiction des « puffs » dans les années à venir. Vendus entre 8 et 12 euros chez des buralistes, sur des sites internet ou dans la grande distribution, ces petits tubes colorés qu’on inhale, sont arrivés en France fin 2021. « Ice cream fraise », « cola pétillant » ou autres « bubble gum » : les puffs déclinent un large éventail de saveurs pour des « bouffées » contenant entre 0 et 20 mg/ml de nicotine. Les députés ont adopté à l’unanimité, lundi 4 décembre, en première lecture un texte pour interdire ces cigarettes électroniques jetables aromatisées, prisées par le jeune public.

Les députés ont donc étudié une proposition de loi visant à interdire ces cigarettes électroniques à usage unique et jetables. Venus tout droit des États-Unis, « ils ont tout de suite fait un carton », explique la Confédération des buralistes. Les consommateurs cherchant à arrêter de fumer notamment y trouvent une alternative ludique et pratique aux cigarettes électroniques classiques. Mais, ils ne sont pas la seule cible.« Ce produit bénéficie d’un certain pouvoir marketing », et des influenceurs en ont fait la pub sur des réseaux comme TikTok, contribuant à leur popularité auprès des jeunes, expliquent les buralistes.

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Ceux-ci assurent « redoubler de vigilance », pour que les adolescents n’y aient...

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