Les puffs, des cigarettes électroniques qui font un tabac chez les jeunes
Avec leur goût acidulé ou fruité, leur design coloré et leur coût accessible, les « puffs », des cigarettes électroniques jetables, font un tabac auprès des ados. Un succès qui inquiète médecins et autorités sanitaires.
Vendus entre 8 et 12 euros chez des buralistes, sur des sites internet ou dans la grande distribution, les puffs, ces petits tubes colorés qu’on inhale, sont arrivés en France fin 2021. « Ice cream fraise », « cola pétillant » ou autres « bubble gum » : les puffs déclinent un large éventail de saveurs pour des « bouffées » contenant entre 0 et 20 mg/ml de nicotine.
Venus tout droit des États-Unis, « ils ont tout de suite fait un carton », explique la Confédération des buralistes. Les consommateurs cherchant à arrêter de fumer notamment y trouvent une alternative ludique et pratique aux cigarettes électroniques classiques. Mais ils ne sont pas la seule cible.
« Ce produit bénéficie d’un certain pouvoir marketing », et des influenceurs en ont fait la pub sur des réseaux comme TikTok, contribuant à leur popularité auprès des jeunes, expliquent les buralistes.
Ceux-ci assurent « redoubler de vigilance », pour que les adolescents n’y aient pas accès puisque, légalement, leur vente est interdite aux mineurs. Mais « le message doit aussi être porté par les parents, le monde de l’éducation… », plaident-ils.
« Futurs fumeurs »
Un message qui, pour le moment, ne semble pas entendu. « Tout le monde fume des puffs, même au collège », témoigne Constance, en Terminale dans un lycée du 16e arrondissement à Paris. « Moi, je m’y suis mise pour arrêter la cigarette, mais de plus en plus de jeunes en consomment, alors qu’ils ne...
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