Poux du pubis (morpions) : quels sont les signes et comment s'en débarrasser ?

Alors que l'incidence des infections sexuellement transmissibles est plutôt à la hausse ces dernières années -notamment les chlamydiae et la gonorrhée ou encore la syphilis- celle des pédiculoses du pubis est en chute. Sur la période 1997 à 2003, une étude parue en 2006 dans Sexually Transmitted Infections rapportait que l'apparition à partir des années 2000 de l'épilation du maillot "brésilien" et des lingeries plus échancrées avait contribué à limiter la transmission de ce parasite. Il n'a toutefois pas totalement disparu.

La pédiculose du pubis, appelée dans le langage courant « morpions », appartient à la catégorie des infections sexuellement transmissibles (IST). Taboue et assez méconnue, cette pathologie est à l’origine d’intenses démangeaisons. Elle apparait après la colonisation des poils pubiens par des poux, les mêmes que ceux que l'on retrouve sur le cuir chevelu. Il est indispensable de les identifier au plus vite car en l’absence de traitement, les grattages intempestifs peuvent provoquer des surinfections.

On distingue trois types de pédiculoses : celle de la tête, celle du corps et celle du pubis, aussi appelée phtiriase pubienne.

Phtirius pubis ou pou du pubis se développe principalement au sein des poils pubiens. Tout comme ceux qui colonisent le cuir chevelu, ces insectes ont la particularité de se nourrir de sang. On dit qu’ils sont « hématophages ». Les petites morsures ou piqûres qu’ils réalisent pour ponctionner leur nourriture vont entraîner — la plupart (...)

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