Robbie Williams s'exprime sur sa dysmorphophobie : de quoi s'agit-il ?

Sous ce nom complexe se cache l'obsession d'avoir un défaut physique. C'est une maladie reconnue, parfois signe de l' anorexie. Témoignages de people, d'ados et de médecins pour apprendre à l'identifier et à l'apprivoiser.

« Je pourrais écrire un livre sur le dégoût de soi en ce qui concerne mon image corporelle. Comme la pure haine de soi. La laideur de se sentir laid », écrivait Robbie Williams dans un post Instagram en juillet, à propos de la dysmorphophobie dont il souffre. Il est revenu sur trouble dans une interview accordée au « Sun » le 6 août, et a confié qu'il envisageait la chirurgie esthétique.

Comme lui,  Marina Foïs confiait en janvier dans un article de « M Le Magazine du Monde » : « Je me voyais grosse et je ne l'étais pas ». Ou encore la chanteuse Béatrice Martin, alias Cœur de Pirate, qui publiait, il y a quelques mois, un long post Instagram détaillant son malaise. En photo, un bébé husky tout rond avançant tête baissée dans la neige. En commentaire, ce texte : « Quand ta dysmorphie corporelle frappe avant d'aller bruncher. » Énora Malagré, Miley Cyrus ou Tallulah Willis en souffrent eux aussi.

Dysmorphie corporelle ? Une autre façon de nommer la « dysmorphophobie corporelle », le terme classique, ou BDD en anglais (Body Dysmorphic Disorder). « C'est la crainte irrationnelle, obsédante et handicapante d'avoir un défaut physique », précise Xavier Pommereau, psychiatre, chef de service au CHU de Bordeaux, spécialiste des adolescents en difficulté. Car si elle est belle comme un cœur (de Pirate), la chanteuse québécoise - qui s'est photographiée en sous-vêtements pour The Womanhood Project, un compte Instagram québécois...

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