Qu’est-ce que le mouvement « boy sober », prôné par certaines femmes célibataires ?

Exit les matchs sur Tinder, les rencards amoureux, les histoires sans lendemain et les ghostings à répétition. Pour préserver leur santé mentale, certaines femmes issues de la génération Z optent pour une détox masculine.

La « dating fatigue », ou burn-out des rencontres 2.0, a eu raison de certaines femmes célibataires. À tel point qu’elles ont décidé de se sevrer des hommes. Cette expression a émergé en France en 2021, avec la publication de l’ouvrage « Dating fatigue : amours et solitudes » (Éd. de l’Observatoire), écrit par la journaliste Judith Duportail. Selon l’autrice, la dating fatigue se manifeste par un « sentiment de mort qui durcit au sein de [notre] cœur lorsqu’il nous semble emprunté par la millième fois le même ascenseur émotionnel, entre espoir, date, projection, ghosting et déception ». Un phénomène très répandu, puisque selon une étude YouGov pour Once publiée en 2020, 86 % des utilisateurs des applications de rencontre se disent insatisfaits. Alors que les rencontres amoureuses en ligne pèsent sur la santé mentale des célibataires, certaines femmes hétérosexuelles, membres de la génération Z, ont choisi de mettre les pouces, en délaissant les relations avec des hommes. C’est ce qu’on appelle le mouvement « boy sober ».

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Se concentrer sur son épanouissement personnel

Le mouvement « boy sober » a été inventé par l’humoriste new-yorkaise Hope Woodard. En effet, la comédienne a décidé de mettre un terme aux rencontres et aux relations avec des hommes, en 2024. « Toute ma vie, j'ai dit “Je suis célibataire, je suis...

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