Qualité de vie des femmes : les villes les moins bien notées de notre classement

Elles sont moins bien, voire très mal placées, dans notre palmarès. A leur mauvaise performance, il existe des explications de nature différente : parfois, la raison en est économique, environnementale, liée à la délinquance ou à un cadre de vie disons… ingrat ; dans la majorité des cas, il s’agit d’un manque d’engagement, la cause des femmes passant dans certaines municipalités au second, voire au troisième plan, après la sécurité, le patrimoine historique ou les droits des animaux. Un point commun : toutes sont dirigées par des hommes.

"Perpignan la rayonnante" : c’est le slogan de la municipalité, porté par le RN Louis Aliot quand il en a pris les rênes, en juillet 2020. En matière de droits des femmes, le rayonnement est ténu : aucun maire adjoint ne traite le sujet. Il y a bien un conseiller municipal délégué à la "lutte contre les discriminations" et à "la politique d’égalité et d’accès aux droits", mais c’est un homme, Roger Belkiri, et il n’est fait mention nulle part des femmes dans ses délégations. Du point de vue des femmes en politique, la capitale du Roussillon n’est pourtant pas la plus mal classée : la région Occitanie et le département des Pyrénées-Orientales sont dirigés par deux femmes, plus les quatre députées du département, toutes RN et membres de l’équipe municipale de Louis Aliot. Si Perpignan est classée dernière de notre palmarès, elle le doit donc davantage à des statistiques inquiétantes en matière de délinquance, à des pistes cyclables et des transports (...)

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