Dans quels cas les caméras et micros de téléphones activés à distance, pourront être utilisés par la police ?

Le Sénat a donné son feu vert, mercredi 7 juin, à l’activation à distance des caméras et micros de téléphones, dans le cadre d’une enquête judiciaire.

Les enquêteurs pourraient bientôt surveiller les individus à travers leurs téléphones. Le Sénat a donné mercredi 7 juin dans la soirée, son accord à une disposition controversée du projet de loi Justice, autorisant le déclenchement à distance des caméras ou micros des cellulaires, dans certaines enquêtes. Et ce, malgré l’opposition de la gauche.

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Déclenchement à distance des ordinateurs

L'article 3 du projet de loi du garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti, examiné en première lecture par les sénateurs, apporte plusieurs modifications à la procédure pénale.

L'une d'elles cristallise les inquiétudes de la gauche, d'avocats et d'associations. En effet, elle prévoit d'autoriser le déclenchement à distance des ordinateurs et autres appareils connectés, à l’insu des personnes visées, avec deux finalités différentes. D'une part, la géolocalisation en temps réel pour certaines infractions. D'autre part, l'activation de micros et caméras pour capter son et images, qui serait quant à elle réservée aux affaires de terrorisme, de délinquance et de criminalité organisées.

« La porte ouverte à une surveillance généralisée », dénonce la gauche

L'Observatoire des libertés et du numérique (OLN) a dénoncé une « surenchère sécuritaire », permettant de transformer tout objet connecté en potentiel « mouchard ».

La gauche a...

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