Qu'est-ce que l'adénomyose, forme d’endométriose interne à l'utérus ?

Ce samedi 25 mars, à différents endroits du monde, des femmes et des hommes vont se retrouver lors de l’EndoMarch, une marche pour faire avancer la recherche sur l’endométriose. De plus en plus étudiée, cette maladie chronique est très proche d’une autre pathologie qui, elle, est plus méconnue du grand public. Il s'agit de l'adénomyose.

Selon l'association française de lutte contre l’endométriose, EndoFrance, l’adénomyose est « définie comme étant de l’endométriose interne à l’utérus ». Plus précisément, « il s’agit d’une anomalie de la zone de jonction entre l’endomètre (muqueuse qui tapisse l’utérus) et le myomètre (muscle de la paroi utérine) qui va laisser les cellules de l’endomètre infiltrer le myomètre ».

Avec l’endométriose, les cellules de l'endomètre migrent anormalement en dehors de la cavité utérine pour venir parfois croître sur d'autres organes. Avec l’adénomyose, les modifications ne surviennent qu'à l'intérieur de l'utérus. 11 à 30% de la population féminine serait concernée, dans un quart des cas entre 36 et 40 ans, selon EndoFrance.

Quels sont les symptômes ?

Les symptômes de l’adénomyose sont très proches de ceux de l’endométriose. Parmi eux, des règles très abondantes et longues (ménorragies), des saignements en dehors des règles (métrorragies), des douleurs pendant les règles (dysménorrhées), des douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunies profondes), et des douleurs entre les règles, note l’institut d’endométriose IFEM Endo. Dans certains cas, l'adénomyose est « associée aux fibromes utérins, qui sont également une cause de saignements et de douleurs pelviennes ». Mais parfois, l’adénomyose ne présente aucun symptôme.

Comment la diagnostiquer ?

Une échographie puis une hystéroscopie (examen...

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