Hypertension artérielle masquée : quelle est sa particularité et comment la traiter ?

Depuis l’arrivée des appareils électroniques d’automesure, il est possible de mesurer une tension artérielle à domicile. Cette nouvelle pratique a permis de déceler une nouvelle forme d’hypertension, appelée hypertension artérielle masquée. Ce phénomène, encore d’origine inconnue, est également plus difficile à diagnostiquer, puisqu’il se caractérise par une pression artérielle normale lors des consultations médicales en cabinet, puis par des niveaux élevés de pression artérielle enregistrés lors de la surveillance ambulatoire, note l’Académie de Médecine. Cette hypertension masquée est associée à un risque cardiovasculaire accru.

Comme l’indique la Revue Médicale Suisse, selon les recommandations actuelles, une pression artérielle en cabinet est considérée comme normale si elle est inférieure à 140/90 mmHg. En ce qui concerne les valeurs de pression artérielle enregistrées en ambulatoire, elles devraient en moyenne être inférieures à 135/85 mmHg pendant la journée et à 120/70 mmHg pendant le sommeil.

Il existe l’hypertension artérielle classique (c’est-à-dire une pression artérielle élevée identifiable en toutes circonstances), mais aussi ce que l’on appelle l'hypertension masquée. C’est un phénomène assez courant : l'unité Inserm 708 "Neuroépidémiologie" de l'Université de Bordeaux Segalen a ainsi entrepris une étude sur l'automesure de la pression artérielle chez un panel de personnes âgées.

L'objectif principal de cette étude ? Évaluer la prévalence de l'hypertension artérielle (...)

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