Qu'est-ce que la tendance du caillou de compagnie, de retour en Corée du Sud ?
Et si un simple petit caillou pouvait régler tous vos soucis ? Oui, oui, un caillou… Vous ne trouvez pas ça mignon un petit bout de roche avec des petits yeux comme ça ? On décrypte pour vous cette tendance qui refait surface en Corée du Sud.
C'est Gary Dalh, qui en 1965, grâce à une blague bien ficelée, avait empoché des millions. C'est la naissance du "pet rock" (que l'on peut traduire par "caillou de compagnie"). A première vue, il s'agit d'une roche de couleur grise en forme de galet. A l'époque, Gary Dhal s'était rendu dans un magasin de construction pour s'en procurer, et les a ensuite vendus comme "animal vivant". Environ quatre dollars la pierre, le business a très bien fonctionné. Il faut dire que tout est fait pour que ça ait l'apparence d'une adoption. Les pierres sont emballées dans ce qui s'apparente à une cage pour animal (une petite boîte trouée). Pour en prendre soin, il y avait un manuel pour savoir comment s'en occuper. Comment l'élever, comment la nourrir. On peut par exemple y lire : "Si, lorsque vous sortez le rocher de sa boîte, il semble être excité, placez-le sur quelques vieux journaux". La tendance n'a duré que six mois, pourtant elle a suffi à rendre Gary millionnaire !
Aujourd’hui la tendance du caillou de compagnie revient en Corée du Sud, ce pays pudique, où le travail prend beaucoup d’importance, et qui semble connaître une épidémie de burn-out. Comme dans les années 60, on lui parle, on le nourrit, on le promène et on lui apprend des tours. Le caillou (...)
