Qui est Karen McDougal, l’ancienne Playmate au cœur des nouvelles rumeurs d’infidélité de Donald Trump ?

Fais un peu de place, Stormy Daniels, car une nouvelle maîtresse potentielle de D. Trump fait actuellement le buzz.

Le journaliste Ronan Farrow, qui a présenté un exposé en octobre sur Harvey Weinstein et ses antécédents en tant que prédateur sexuel, a maintenant décidé de s’intéresser à la vie privée du Président Trump. Vendredi, le New Yorker a publié l’interview de R. Farrow avec Karen McDougal, ancienne “Playmate de l’année” de Playboy. En effet, Karen aurait eu une liaison de neuf mois avec le futur président en juin 2006. La Maison-Blanche a nié les accusations.

Karen McDougal s’est entretenue avec Ronan Farrow à propos de sa relation présumée avec le Président Trump. (Photo : Shutterstock)
Karen McDougal s’est entretenue avec Ronan Farrow à propos de sa relation présumée avec le Président Trump. (Photo : Shutterstock)

Karen McDougal n’est pas autorisée à discuter ou à confirmer expressément cette liaison présumée à cause d’un contrat avec American Media Inc. (AMI), la maison d’édition du National Enquirer à qui elle a vendu les droits exclusifs de son histoire. Cependant, des notes de journal intime manuscrites obtenues par R. Farrow font référence à des dîners intimes, des relations sexuelles et des rencontres avec ses deux fils aînés, Donald Jr. et Eric. Barron Trump aurait été âgé d’à peine quelques mois au début de cette relation qui aurait commencé environ 18 mois après le mariage de Donald Trump (alors animateur de The Apprentice) et Melania Trump.

L’enquête de R. Farrow contient de nombreuses informations et s’inspire d’un rapport du Wall Street Journal du 4 novembre 2016 qui confiait qu’AMI avait payé K. McDougal 150 000 $ (environ 120 000 euros) pour enterrer son histoire. Cette grande nouvelle pré-élections n’a pas empêché D. Trump d’entrer à la Maison-Blanche, mais pourrait bien finir par avoir un impact. Mais alors, qui est cette Playmate qui pourrait chambouler sa présidence ?

Karen McDougal, 46 ans, est née dans l’Indiana en 1971 et a grandi dans le Michigan. Elle était pom-pom girl au lycée, étudiante et athlète, mais également joueuse de clarinette et détentrice du titre de championne de l’État du Michigan à quatre reprises.

Elle a terminé le lycée, où elle était surnommée “Barbie”, en 1989, avant d’étudier l’éducation élémentaire pendant deux ans à l’université d’État Ferris dans le Michigan. Elle a ensuite travaillé dans une crèche à Détroit pendant deux ans avant de lancer sa carrière de mannequin.

Karen McDougal s’est fait remarquer lors d’une compétition de maillots de bain, et a ainsi fini sur la page principale de Playboy dans le numéro de décembre 1997. Hugh Hefner l’a ensuite nommée “Playmate de l’année” en mai 1998. Elle est apparue dans de nombreux projets Playboy, dont un calendrier en maillots de bain de 2005 et une séance photos sur le thème de Playboy pour Vogue Italia en 2004. Elle a même eu une poupée en édition limitée créée à son image.

Karen McDougal a également participé à des films et des émissions télé, ce qui inclut des caméos dans les films Charlie et ses drôles de dames et Joe La Crasse, un rôle d’animatrice dans l’émission Wild On! sur E!, un rôle dans le film de gladiateurs The Arena produit par Roger Corman en 2001, et une participation dans l’émission spéciale WWE Diva Search en 2004.

Karen McDougal a également travaillé en tant que mannequin fitness et se décrit comme une fan de motos et une passionnée des animaux. Elle a confié à R. Farrow être une républicaine qui a “trouvé Dieu” au cours des dernières années.

D’après l’article de R. Farrow, K. McDougal aurait rencontré D. Trump lors d’une soirée “piscine” au Manoir Playboy en juin 2006. Il lui aurait demandé son numéro, et les notes de journal de la jeune femme indiquent un premier rendez-vous, ainsi que des relations sexuelles, au Beverly Hills Hotel. D’après le journal, D. Trump aurait proposé de l’argent à K. McDougal, argent qu’elle aurait refusé.

D’après le rapport de R. Farrow, la relation de K. McDougal coïncide avec l’autre liaison présumée de D. Trump avec Stormy Daniels, une femme qui aurait également été payée pour garder certains secrets. Les deux femmes étaient présentes aux mêmes événements et auraient toutes deux eu des rendez-vous avec D. Trump au Beverly Hills Hotel.

Karen McDougal n’a jamais été mariée, mais elle aurait eu une relation avec une autre célébrité : l’acteur Bruce Willis avec qui elle serait sortie en 2008.

C’était environ un an après sa rupture avec D. Trump, d’après les commentaires de son ami John Crawford à R. Farrow. D’après John Crawford, K. McDougal aurait mis un terme à cette liaison présumée en avril 2007 car “elle n’arrivait plus à se regarder en face”. Elle se sentait coupable de fréquenter un homme marié à cause de sa spiritualité retrouvée. De plus, les commentaires sexistes de D. Trump n’arrangeaient rien.

Karen McDougal insiste sur le fait que son contrat avec AMI ne lui a permis de toucher que 82 500 $ des 150 000 $ promis. Elle a confié à R. Farrow que l’accord devait inclure des opportunités dans des publications d’AMI, mais que ça ne s’était jamais vraiment concrétisé, à part quelques rubriques. Elle se décrit cependant comme une “chroniqueuse pour OK!/Star Magazine et Radar Online” sur son profil Twitter. Un de ses articles fitness a bien fait son apparition dans le numéro de juin 2017 de OK! sur laquelle la première dame apparaissait en couverture.

It's out!! #OK #magazine. #OK magazine #summer #fitness #health #beauty

A post shared by karen mcdougal (@karenmcdougal) on Jun 16, 2017 at 8:45am PDT

Le mannequin s’est fait retirer ses implants mammaires en janvier 2017 à cause de problèmes de santé. Elle a confié à R. Farrow avoir décidé de s’exprimer à propos de sa relation avec D. Trump à cause de son état de santé et du mouvement #MeToo, et ce malgré son contrat avec AMI.

“Je priais en espérant m’en sortir lorsque j’étais malade et j’avais l’impression de mourir”, a-t-elle confié à R. Farrow. “Mais aujourd’hui, je prie en espérant vivre correctement, en corrigeant les erreurs de mon passé”.

Erin Donnelly