"En quittant l'Iran, j'ai regagné ce que j'étais", témoigne Golshifteh Farahani

"En quittant l'Iran, j'ai regagné ce que j'étais", témoigne Golshifteh Farahani - BestImage, AGENCE / BESTIMAGE
"En quittant l'Iran, j'ai regagné ce que j'étais", témoigne Golshifteh Farahani - BestImage, AGENCE / BESTIMAGE

"Il y avait beaucoup de choses que je ne pouvais pas faire si je restais cette femme-là sous le foulard". Sur les ondes de France Inter, la grande Golshifteh Farahani, à l'affiche de "Roqya", est revenue sur son départ de l'Iran pour la France.

Impossible de ne pas admirer Golshifteh Farahani. L'actrice iranienne, qui a quitté son pays de naissance à l'âge de 25 ans, est à l'affiche de "Roqya", prometteur film de genre à découvrir en salles ce 15 mai. Elle y côtoie notamment l'humoriste Jérémy Ferrari. Sa voix est toujours intime... Et politique.

Car sur les ondes d'Inter, l'actrice née pendant la guerre, et qui durant son adolescence fut attaquée à l'acide en pleine rue car jugée "insuffisamment couverte", est revenue sur son exil et son arrivée en France, et plus précisément à Paris, au sein de la famille de son ancien conjoint, puis auprès du scénariste Jean-Claude Carrière. A l'écouter, ce nouveau départ douloureux a considérablement marqué sa vie de femme.

Vie au sein de laquelle elle défend ses convictions. Il y a quelques années, l'actrice posait nue pour le magazine Egoïste afin de lutter pour le droit fondamental des femmes à disposer librement de leur corps. Elle raconte : "J'ai regagné ce que j'étais et ce que j'ai enterré dans la cave de ma maison. Il y avait beaucoup de choses que je ne pouvais pas faire si je restais cette femme-là sous le foulard, j'ai été obligé de tout changer".

"À Paris, je voulais dire, je suis une femme, je suis féminine et je veux vivre entièrement et à n'importe quel prix", poursuit-elle. Avant de s'attarder sur ce que cet évènement a changé dans sa vie.

"Je voulais être moi-même dans la vie"

Pour Golshifteh...

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