Rébellion du groupe Wagner : Poutine dénonce « un coup de poignard dans le dos »

Evgueni Prigojine, chef de la milice Wagner est entré en rébellion contre l’armée russe, en s’emparant de la ville russe de Rostov. Vladimir Poutine a dénoncé cette mutinerie dans un discours ce matin.

Le chef du groupe paramilitaire Wagner, Evgueni Prigojine est entré en rébellion après avoir accusé l’armée russe d’avoir bombardé ses troupes. D’après ses déclarations sur l’application Telegram, 25 000 de ses hommes seraient prêts à mourir « pour le peuple russe qu’il faut libérer de ceux qui bombardent la population civile ». Plus tôt, le chef de Wagner avait affirmé tenir le QG de l'armée russe à Rostov, centre névralgique des opérations en Ukraine, et contrôler plusieurs sites militaires.

Le groupe Wagner opère dans la guerre en Ukraine et avait été visé le 9 mai dernier par un projet de loi appelant à « à appeler la France et l’Union européenne à l’inscrire sur la liste des organisations terroristes ».

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« Menace mortelle » et risque de « guerre civile »

En réponse à cette rébellion, Vladimir Poutine a dénoncé une « menace mortelle » et le risque de « guerre civile » posés par le leader du groupe Wagner. Sans le nommer, le chef du Kremlin a accusé Prigojine et ses hommes d’être des « traitres » à la nation russe, promettant de les « punir ».

« C'est un coup de poignard dans le dos de notre pays et de notre peuple », a déclaré M. Poutine dans une adresse à la nation. « Ce à quoi nous faisons face, ce n'est rien d'autre qu'une trahison. Une trahison provoquée par les ambitions démesurées et les...

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