Réforme de l'assurance-chômage : qui sont les " plus d'un tiers des allocataires" qui pourraient être pénalisés ?

Nouveau coup dur pour les actifs, après la réforme des retraites. Le gouvernement planche sur une réforme de l'assurance chômage. Selon l'Unédic, l'organisme qui gère cette assurance, de nombreux allocataires seront perdants si la réforme passe le 1er juillet 2024. En effet, tandis que le gouvernement cherche à faire des économies dans ce système qui coûte 39,4 milliards d’euros par an (selon les chiffres de 2022 de l'Unédic), les demandeurs d'emploi, eux, pourront voir leurs droits au chômage réduit en fonction du nombre de mois travaillés. Actuellement, six mois de travail sont nécessaires sur les derniers 24 mois pour prétendre à une indemnité de l'assurance-chômage. Mais cela pourrait être amené à changer.

L'Unédic a réalisé une étude d'impact en interne, révélée le 18 mai 2024 par Le Monde et dont l'AFP s'est procuré une copie. Dans celle-ci, et alors même que les détails précis de la réforme de l'assurance-chômage n'ont pas encore été communiqués, l'organisme évalue les conséquences de sa future mise en application. Ainsi, si on estime qu'il faudra travailler sept mois sur les derniers 24 mois (au lieu de six), 11% des allocataires de l'assurance-chômage seront pénalisés. Un chiffre qui monte à 31% des inscrits à France Travail s'il faut avoir travaillé 12 mois sur les derniers 24 mois. Selon franceinfo ce lundi 20 mai 2024, il est probable que le gouvernement coupe la poire en deux et demande huit ou neuf mois de travail sur les 24 derniers.

Par ailleurs, la période de référence (...)

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