Réseaux sociaux : la santé mentale des jeunes filles affectée plus tôt que celle des garçons ?
Les réseaux sociaux peuvent parfois affecter le bien-être des adolescents mais les filles en subiraient les effets plus tôt que les garçons, d’après une étude.
On le découvrait il y a quelques semaines, les adeptes de selfies montraient plus de signes de dépression que les autres. Le temps que l’on passe sur les réseaux sociaux et le rapport qu’on entretient avec eux ont un effet sur la santé mentale. Cela concerne les adultes, mais aussi les plus jeunes, surtout pendant certaines « fenêtres » de développement. Des psychologues anglais ont constaté que les filles qui passaient plus de temps sur les réseaux sociaux entre 11 et 13 ans étaient moins satisfaites de leur vie après un an. Cette tendance affecte les garçons plus tard, de 14 à 15 ans, rapporte « The Guardian ».
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L’anxiété des grands changements
Aux États-Unis, la moitié des enfants possède un smartphone à l'âge de 11 ans, et près de 9 adolescents sur 10 ont leur propre appareil. En France, l’usage des réseaux sociaux est interdit entre 13 et 15 ans, âge auquel l’autorisation d’un parent est encore nécessaire pour s’inscrire sur TikTok, Instagram ou Twitter. Pourtant, un sondage de l’Association Génération numérique repris par France Culture avance que 63 % des enfants de 11-12 ans ont au moins un compte sur un réseau social. Et tandis que l’âge de la première inscription sur un réseau social baissait, le taux de suicide, d’anxiété et de dépression augmentait, note le « New York Times ». Raison pour...
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