Rêves et cauchemars, ils parlent de notre santé !

On utilise facilement l’expression sommeil sans rêves pour qualifier une nuit régénératrice. Pourtant, l’activité onirique que nous déployons lorsque nous posons la tête sur l’oreiller est absolument indispensable à notre équilibre. Elle nous aide en effet à faire le point et le tri sur ce que l’on traverse, les événements heureux ou malheureux, et à anticiper les échéances auxquelles on va devoir faire face. Une étude réalisée à la Pitié-Salpêtrière auprès de 719 étudiants de médecine à la veille de passer leur concours a ainsi montré que ceux qui rêvaient qu’ils rataient leur examen obtenaient un meilleur score de réussite. Ce n’est pas tout : notre activité nocturne peut aussi nous renseigner sur notre état général, voire le modifier ou découler de problèmes de santé. Explications.

Parce qu’ils facilitent la métabolisation psychologique de ce qui s’est passé dans la journée, les rêves ont une fonction libératrice. En nous projetant dans des scénarios catastrophe ou des situations inconfortables, ils nous permettent par ailleurs d’apprivoiser certaines angoisses.

Ce qu’en dit la science. "On pense que ce travail se fait pendant le sommeil paradoxal. C’est un petit théâtre mental qui nous permet de revivre les événements difficiles à blanc, sans en avoir les manifestations corporelles", détaille la Pre Isabelle Arnulf, qui explique que "c’est un phénomène normal que les rêves soient majoritairement négatifs". 73 à 80 % d’entre eux le seraient. On suppose qu’il s’établit durant (...)

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