Rôle, emplacement, odeur... Tout ce qu'il faut savoir sur la transpiration

C'est le meilleur moyen que notre organisme a trouvé pour se rafraîchir : la sueur permet d'humidifier la surface de la peau et, en s'évaporant, fait ainsi baisser la température corporelle, prévue pour rester à 37 °C. En cas de chaleur ou si notre thermostat interne augmente par une dépense physique ou une fièvre, notre centre de régulation thermique, situé dans le cerveau, est alerté par des récepteurs sur la peau : il active alors le système nerveux sympathique et envoie des signaux aux glandes sudoripares.

Au-delà de la chaleur, nos glandes sudoripares réagissent aussi aux hormones du stress – vous l'avez remarqué ? –, et ce, très rapidement, avec une production abondante. Mais toutes ne sont pas identiques : on distingue les glandes eccrines (près de trois millions), réparties sur tout le corps, et en particulier au niveau des mains, des pieds et du front, des glandes apocrines, associées à des follicules pileux au niveau des aisselles, autour de l'anus et des mamelons. Ces dernières, particulièrement actives, se mettent en marchent à la puberté sous l'effet des hormones sexuelles.

Trop, c'est trop !

Phénomène naturel, la transpiration peut devenir excessive… et se manifester par des suées généralisées. En cause ? La baisse d'œstrogènes à la ménopause, l'obésité, une forte anxiété ou des affections comme l'hyperthyroïdie et la maladie de Parkinson. Quelques antidépresseurs et les traitements anticancer...

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