Racisme, grossophobie… La face sombre de Brandy Melville, la marque adorée des ados

Le documentaire « Brandy Hellville & The Cult of Fast Fashion », sorti sur HBO, s’intéresse à la marque américaine Brandy Melville, où s’approvisionnent les 13-25 ans pour rejouer les looks de leurs idoles qu’elles suivent sur les réseaux, comme Kaia Gerber ou encore Kendall Jenner.

C’est peut-être un mythe qui va s’effondrer pour de nombreuses jeunes femmes nostalgiques de leurs années d’adolescence teintées de profils Tumblr, de filtres sépia et de séances d’essayage chez Brandy Melville. La marque fait l’objet d’un documentaire au vitriol baptisé « Brandy Hellville & The Cult of Fast Fashion » (vous noterez le jeu de mot avec « Hell » qui signifie « enfer ») diffusé sur HBO. La réalisatrice Eva Orner dresse un portrait loin de l’esthétique bohème que la marque vendait dans les années 2010, à l’aide de témoignages de centaines d’anciens employés. Les réalisateurs ont déclaré que Stephan Marsan, le mystérieux PDG de l'entreprise, n'avait pas répondu aux demandes d’interview. Si en France, l’enseigne a aujourd’hui perdu de sa puissance, elle reste florissante aux États-Unis.

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Brandy Melville ou le culte de la minceur

« Brandy Hellville & The Cult of Fast Fashion » s’intéresse aux coulisses de l’enseigne de prêt-à-porter… À commencer par le fameux concept de « taille unique », dont les vêtements sont censés convenir au plus grand nombre. Et lequel est basé sur des mensurations S/M, selon les ex-employés interrogés dans le documentaire HBO, cultivant ainsi un culte déguisé de la minceur. Les intervenants rappellent que Brandy Melville promettait une sorte d’ascension du statut social grâce à ses vêtements, et une...

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