"Je rappelle que…" : Nicolas Sarkozy et François Hollande règlent leurs comptes

L’Assemblée nationale est le théâtre de nombreuses tensions ces derniers jours, notamment au sujet de la brûlante question de la réforme des retraites. Elle était également le lieu d’une commission d’enquête parlementaire sur la souveraineté énergétique de la France le jeudi 16 mars 2023. Une commission qui se réunissait pour tenter de lever le voile et certaines parts d’ombres sur un sujet : "les raisons de la perte de souveraineté et d'indépendance énergétique de la France". Longuement auditionné pendant plus de deux heures et demie, Nicolas Sarokzy, président de la République entre 2007 et 2012, s’est expliqué sur ses projets de l’époque autour du développement nucléaire, comme on peut l'entendre dans une vidéo postée sur le compte Twitter de La Chaîne Parlementaire : "Le 3 juillet 2008, je suis au Creusot, et j’annonce la construction d’un second réacteur nucléaire de nouvelle génération, donc j’assume être responsable des deux EPR (réacteur pressurisé européen)", explique celui qui a également été ministre de l’Intérieur, en toute transparence.

"Pourquoi je le fais ? Parce que nous étions en juillet 2008 devant une flambée des prix des hydrocarbures, qui explosent. Naturellement, la réaction normale de bon sens consiste à dire qu’on va avoir besoin d’énergie, renforçons nos capacités nucléaires !", poursuit dans la foulée Nicolas Sarkozy. Avant de pointer du doigt la position de son successeur François Hollande sur ce sujet primordial : "Je rappelle que ce projet a été arrêté (...)

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