Le rappeur Moha La Squale visé par une enquête judiciaire après plusieurs plaintes pour agressions sexuelles

Le parquet de Paris a confirmé hier l’ouverture d’une enquête pour « violences », « agression sexuelle » et « séquestration » visant le rappeur parisien, après les plaintes de trois victimes présumées âgées de 23 à 28 ans.

Tout a commencé sur les réseaux sociaux. Samedi 5 septembre, une ancienne petite-amie de Moha La Squale prénommée Romy, a publié sur son compte Instagram une story dénonçant le comportement « ultra-irrespectueux » du rappeur. Sur la toile, rapidement, les témoignages de femmes à l’encontre de l’artiste se sont multipliés. C’est ce qui a convaincu trois victimes de porter plainte lundi soir, au commissariat du 9e arrondissement de Paris, pour violences et séquestration. « Porter plainte contre une personnalité publique n’est jamais simple et ces jeunes femmes se sont senties soutenues en découvrant les témoignages sur les réseaux sociaux. Elles ont vu qu’elles n’étaient pas les seules », a expliqué sur LCI leur avocat, Thibault Stumm. Hier, le parquet de Paris a confirmé l’ouverture d’une enquête. Il précise que les investigations ont été confiées au deuxième district de police judiciaire.

« Les faits remontent à plus de deux ans pour l’une d’entre elles, à un an pour une autre et de la période du confinement à jusqu’à il y a un mois et demi » pour la troisième, a précisé Me Stumm. Sans détailler le contenu des plaintes, il souligne « des éléments de similitude » entre les récits des trois femmes, qui ne se connaissaient pas.

La face cachée du titre « Luna »

Sur les réseaux sociaux aussi, les récits se ressemblent. « Séquestration », «  violences physiques et verbales », « menaces »… Sur Youtube,...

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